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Nager avec orques de Norvège et baleines à bosse

Nager avec les orques de Norvège… et les baleines à bosse

Article initialement publié le 23 novembre 2021 et mis à jour le 3 janvier 2023

Une fois n’est pas coutume sur ce site, je vous propose un article rédigé à la première personne du singulier pour vous raconter une expérience personnelle ! Nager avec les orques constitue le rêve de nombreuses personnes et c’était le mien depuis longtemps… mais, je ne savais même pas que c’était possible !

J’avais déjà eu la chance d’en observer sur la côte Est canadienne, alors que nous avions suivi une famille de quatre orques transientes depuis le zodiac — ce qui m’avait déjà profondément marquée — mais il ne fut pas alors question de sauter à l’eau. Lorsque j’ai découvert il y a quelques années qu’il était possible de nager avec les orques de Norvège, je suis partie en quête du meilleur organisme pour vivre cette incroyable expérience. Mon intuition ne m’a pas fait défaut en choisissant Valhalla Orca Expedition. Je vous livre ici mon compte-rendu, images (et quelles images !) à l’appui.

« Norway – The artic herring » par Iago Asorey

Merci à Iago pour son montage réalisé lors de cette fantastique semaine !

En apnée avec une orque Norvège

Nager avec les orques de Norvège © Olivier Cosset

Mer d'huile orques Norvège

En préambule

Je tiens en préambule à préciser que je n’ai aucun intérêt personnel ou financier à vous vanter les mérites de Valhalla Orca Expedition. Si j’en parle, c’est parce que vous êtes nombreux à vous interroger sur la meilleure façon d’observer les épaulards, tout en les respectant, et j’estime que ce fut tout à fait le cas. Le récit que vous allez lire est flatteur pour Valhalla, mais il n’est que le reflet de ce que j’ai vécu. Ceci n’est donc pas un publireportage 😸

Deux orques Norvège

Par ailleurs, j’ai eu l’immense chance de naviguer la même semaine que le photographe et cinéaste professionnel Stéphane Granzotto. Je le connaissais notamment pour son travail avec René Heuzey et François Sarano sur la famille de cachalots d’Irène Gueule Tordue. Si vous ne connaissez pas le documentaire Le Clan des Cachalots, je vous le recommande, car il est passionnant.

Pour en revenir à notre sujet, Stéphane a eu la grande gentillesse de nous partager quelques-unes de ses photos durant le séjour. Je vous propose de les découvrir dans cet article, elles sont absolument magnifiques.

Les autres images — photos et vidéos — ont été prises et partagées par d’autres membres du groupe.

Baleine à bosse en mer de Norvège © Marion Poupard

Fjord orque Norvège
© Dago

Où rencontrer et nager avec les orques de Norvège ?

Pour savoir où rencontrer les orques de Norvège, c’est simple, il suffit de suivre les harengs ! Ce poisson a en effet tout pour plaire au prédateur : il est disponible en grand nombre, se déplace en banc et constitue une source énergétique d’une excellente qualité.

Les harengs apprécient les eaux froides, à la fois fortement salées et oxygénées de la mer de Norvège. Ils fréquentent les côtes des fjords norvégiens de la fin octobre au mois de février.

Banc de harengs Norvège
© Gabriel

Orques de Norvège filmées par drone © Jon Inge Zazzera

Toujours plus au nord

Voilà quelques années déjà que les harengs ont déserté les côtes des îles Lofoten pour migrer quelques 300 kilomètres plus au nord. Il semblerait que le réchauffement climatique n’y soit pas étranger, car les poissons recherchent une eau à moins de six degrés. Ils profitent alors d’une température idéale pour engraisser, en prévision de la période harassante de frai vers février/mars… à moins qu’ils ne croisent avant des orques, baleines à bosse ou rorquals communs qui suivent avec le plus grand intérêt leur migration.

Carte Seglvik Norvège

Seglvik, le camp de base de Valhalla

Valhalla a élu domicile à Seglvik. Pour y parvenir, vous devez atterrir à Tromso, puis prendre un ferry qui vous dépose trois heures plus tard à Skjervøy (prononcez Chervoye), puis prendre un petit ferry qui vous conduit en moins d’une heure à Seglvik. Le village appartient au comté de Troms, à environ deux ou trois kilomètres de la frontière avec le comté du Finnmark, en pays lapon.

Seglvik
Seglvik © Le Pedre

Il serait difficile de trouver une location plus judicieuse pour l’observation des orques. Il arrive fréquemment de les voir dans la baie, en pleine chasse au hareng. Lorsqu’elles ne nous attendent pas devant le port, il ne faut pas longtemps pour les trouver dans le lacis que forment les fjords, entre les îles, presqu’îles et isthmes de la région.

Seglvik by night
Seglvik by night © Andrea

Une population d’orques en pleine forme

Norwegian Orca Survey, l’organisation qui étudie les orques de Norvège, recense inlassablement les épaulards de la région. En 2021, elle estime à plus de 1 200 les orques identifiées, grâce à la forme de leur nageoire dorsale et au dessin de la tache de la selle côté gauche, derrière l’aileron. L’association demande d’ailleurs à tous les photographes, amateurs ou professionnels, de lui envoyer les photos de bonne qualité qui pourraient enrichir son catalogue d’identification.

Si 1 200 orques de Norvège sont identifiées, il est difficile d’en déterminer le nombre total, mais il est sans nul doute beaucoup plus élevé. Certains scientifiques avancent le chiffre de 3 000 orques en prenant en compte une zone allant du nord de la Scandinavie, jusqu’à l’archipel du Svalbard et au littoral est du Groenland. Il ne s’agit que d’estimations, mais l’important est la vitalité des orques de la région.

La population affiche en effet une bonne santé et, pour avoir eu la chance de les observer pendant une semaine, j’ai relevé un grand nombre d’orques très jeunes, et même des bébés qui, de l’avis de notre skipper, n’étaient âgés que de quelques semaines.

Baleine à bosse Seglvik

Les autres animaux de la région

Les orques ne sont pas seules à traquer les harengs, elles sont suivies de près par les baleines à bosse qui sont nombreuses. Celles-ci profitent du travail des orques, comme je vous l’explique plus bas.

La chasse au hareng par les orques de Norvège et la baleine à bosse © Pierre

Nous avons aussi eu la chance de suivre le premier jour des rorquals communs. Il s’agit du deuxième plus grand animal du monde, après la baleine bleue. Cependant, à part leur petit aileron et leur dos qui n’en finit pas de se dérouler à la surface, nous n’en verrons rien de plus, car le rorqual commun se montre bien indifférent à l’égard des petits humains. Il trace sa route et ne se montre guère démonstratif. Même lorsqu’il sonde, il ne nous gratifie jamais du spectacle de sa nageoire caudale tendue fièrement hors de l’eau à la verticale, comme le font les baleines à bosse.

Caudale baleine à bosse Norvège

Les oiseaux de Seglvik

Qui dit harengs, dit mouettes. Elles aussi profitent des orques qui leur facilitent la tâche. Les harengs sont poussés vers la surface, ce qui les rend plus accessibles pour les oiseaux qui récupèrent aussi les débris des poissons que les cétacés n’ont pas avalé.

Nous avons également vu quotidiennement des aigles royaux qui tournoient au-dessus de la mer. Malgré leur envergure impressionnante et leur majesté dans les airs, ils doivent batailler dur contre les mouettes beaucoup plus nombreuses qui n’entendent pas se faire voler leur butin. Nous avons donc pu assister à des scènes pour le moins sidérantes durant lesquelles le redoutable rapace dut battre en retraite, face aux mouettes en furie.

Seglvik est aussi peuplé de loutres qui vivent sur terre, mais vivent de la pêche pour laquelle elles excellent.

Orque Norvège harengs
© Gabriel

Pas de cachalots et pourtant des indices

Seglvik n’est pas réputé pour être fréquenté par les cachalots. Pourtant, des indices trouvés sur une plage toute proche prouvent leur passage, à un moment ou un autre.

Vertèbres de cachalot Norvège
Vertèbres de cachalot
Dent de cachalot
Dent de cachalot

La technique de chasse des orques de Norvège

La technique de chasse des orques de Norvège est toujours la même, le carrousel, une méthode qui fonctionne à la perfection !

Le principe est simple : les orques qui nagent en groupes plongent pour regrouper les harengs, un peu comme le font les chiens de berger avec un troupeau de moutons. Elles incitent alors les poissons à former une boule de plus en plus dense, tout en les faisant remonter en direction de la surface.

Quand elles estiment que le banc est « à point », les orques pivotent pour asséner des claques magistrales à l’aide de leur nageoire caudale. Les harengs percutés sont tués sur le coup ou pour le moins étourdis. Les orques ont alors beau jeu de les attraper du bout des lèvres.

En effet, un physique de mastodonte n’empêche pas d’être fin gourmet : une orque est capable de découper délicatement un hareng pour n’en déguster que les filets, les œufs et la laitance (le sperme des poissons). C’est ainsi que l’eau se retrouve brouillée par les écailles, arêtes et colonnes vertébrales des harengs qui flottent entre deux eaux. Ces fragments riches en protéines serviront sans nul doute à restaurer de plus petits prédateurs sous l’eau ou les mouettes qui attendent à la surface que les débris remontent. Dans la nature, rien ne se perd !

Scène de chasse effrénée, vue du bateau

Orque en mer de Norvège

Les opportunistes baleines à bosse

Dans certaines régions du monde, les baleines à bosse deviennent les proies des orques transientes qui n’hésitent pas à s’attaquer aux baleineaux, et parfois même aux adultes. En mer de Norvège, les orques endossent plutôt le statut de victime de ces pique-assiettes d’envergure !

Plongée orque Norvège

Les épaulards mettent toute leur énergie pour former la boule de harengs. Elles travaillent de concert, en famille, avec une technique éprouvée certes, mais qui nécessite cependant une communication entre elles pour optimiser la coordination des membres du pod. Or, les baleines à bosse ont l’ouïe fine et elles ont tôt fait de rappliquer pour se servir, lorsque les harengs sont condensés à souhait.

J’ai lu plusieurs études prétendant que les orques ont tendance à moins s’exprimer pour éviter d’alerter les baleines, mais elle me semble hasardeuse (en tout cas ici) pour deux raisons : les rorquals à bosse étaient systématiquement présents dans toutes les chasses auxquelles nous avons assisté et, lorsque nous plongions, nous entendions très distinctement les « conversations » des orques.

Orques Norvège et harengs
© Gabriel

Quoi qu’il en soit, lorsqu’une baleine à bosse fonce la gueule grande ouverte dans le banc de hareng, les orques s’écartent de son chemin. Il faut dire qu’une collision malencontreuse ne serait pas à leur avantage, l’orque mesurant dans les 7/8 mètres de long, tandis que la jubarte mesure en moyenne 16 mètres de long.

Les mégaptères engouffrent des quantités phénoménales de harengs, grâce aux plis extensibles de leur gorge, avant d’expulser l’eau au travers de leurs fanons et ne conserver que les poissons qu’elles avalent. Elles mettent un peu la pagaille, mais les orques peuvent cependant y trouver leur compte, tant le hareng est abondant.

Baleine à bosse Norvège

Et alors, ça fait quoi de plonger avec les orques et les baleines à bosse ?

Ouvrez un dictionnaire et cherchez les mots « inouï », « émouvant », « bouleversant », « extraordinaire » et « inoubliable ». Recensez tous les synonymes de ces mots et vous obtenez un dixième de ce que j’ai ressenti.

J’ai vu des heures et des heures de documentaires animaliers sur les orques, ainsi que sur les baleines à bosse, mais les voir si près, si majestueux, si élégants… si parfaits, c’est vraiment indescriptible et assez surréaliste.

Orque en Norvège

Au cours de la semaine, nous avons pu les observer à la chasse, en promenade ou, notamment pour les baleines à bosse, en pleine sieste. Outre le spectacle fascinant, les échanges vocaux des orques sont tout aussi saisissants. Leurs sifflements sont puissants et semblent vous assaillir, comme si nous les ressentions dans tout notre corps, en plus de les saisir par l’oreille.

Baleine à bosse et orque Norvège
© Stéphane Barnier

Les lumières de Norvège

Impossible de parler de la Norvège, sans évoquer ses lumières invraisemblables. Je ne connaissais cette région que pendant l’été, lorsqu’il fait jour 24 heures sur 24 et que le soleil de minuit magnifie les paysages. Le spectacle est bien différent en hiver et tout aussi splendide.

Pendant la journée, le ciel ne cesse de changer. Il affiche parfois des lumières éblouissantes, déclinant des couleurs vives, alternant ou mêlant le jaune, mauve, bleu, orange, rouge… Soudainement (mais vraiment très soudainement !), il vire au gris sombre apocalyptique. À l’horizon, la mer se confond avec le ciel et l’on se dit que c’est le bout du monde et qu’arrivé là, on sombre dans le néant…

Whale watching orque Norvège

Tout petits sur notre zodiac, nous sommes cernés par les montagnes enneigées et les côtes qui se jettent abruptement dans la mer. Parfois un nuage s’accroche à une montagne, telle l’auréole d’un saint ! Ces paysages à la fois hostiles et romantiques m’évoquent les sagas vikings que j’ai si souvent dévorées.

Lumières Seglvik
Le ciel de Seglvik © Le Pedre

À 15 heures, c’est le baisser de rideau, la nuit est tombée. Mais la « journée » n’est pas terminée, car le soir, le ciel nous régale de ses aurores boréales. Elles apparaissent parfois aussi vite qu’elles disparaissent ; tantôt elles demeurent longtemps en se mouvant lentement ; par instants elles nous divertissent de leurs danses nonchalantes ou trépidantes ; toujours elles nous éblouissent et nous laissent ébahis !

Aurore boréale à Seglvik
Aurore boréale à Seglvik © Le Pedre
Aurore boréale Seglvik
Aurore boréale à Seglvik © Le Pedre

Valhalla, au sein du royaume des dieux

Pour les personnes intéressées par l’expérience qui envisagent de plonger avec les orques à Seglvik, voici quelques détails pratiques qui j’espère vous inciteront à vous lancer dans l’aventure.

Dans la mythologie nordique, le Valhalla est le lieu où les valeureux guerriers défunts sont amenés. Il est niché au sein même du royaume des dieux, dans la fortification d’Ásgard où règne Odin. Autant dire qu’il est le paradis des Vikings.

Orque en mer de Norvège
© Gabriel

Valhalla Orca Expedition, l’organisme, est le paradis des amoureux des orques. La société a été créée par Julie et Rodolphe, deux Français passionnés par les animaux en général et les orques en particulier. La compagnie est très jeune : fondée en 2018, elle n’affichait cette année 2021 que trois saisons à son actif, à cause de la saison annulée pour cause de covid. Pourtant, l’organisation est parfaitement huilée et ne souffre aucun amateurisme de débutant, sur terre comme sur mer.

Duo orques Norvège

Plongées, météo et facteur chance

Au mois de novembre, le départ en mer s’effectue vers 9 heures du matin, pour un retour aux alentours de 14 h 30. Sous cette latitude, il fait nuit à 15 heures, mais la journée est bien assez longue pour en profiter.

Il est un facteur que nul ne peut contrôler, c’est la météo bien sûr. Pendant ma semaine, il n’y eut qu’un seul jour où nous ne sommes pas sortis en mer. Le froid ne constitue pas vraiment un problème, mais ce sont plutôt le vent, les précipitations et la mer agitée qui nous ont obligés à rester à terre.

Pour le reste du séjour, nous avons été chanceux, car nous avons pu sortir 6 jours sur 7 et avons pu plonger tous les jours, sauf le dernier, car les orques ont préféré jouer à cache-cache.

Lac gelé Seglvik
Lac gelé Seglvik © Olivier Cosset

Nous avons profité du jour de « repos » pour aller nous promener jusqu’au village voisin à environ trois kilomètres de là, après avoir longé un lac gelé. Dans ce village, comme à Seglvik, les Norvégiens n’y viennent que pour l’été, mais il est difficile de savoir si les maisons sont habitées ou non. En effet, il est de coutume de laisser la lumière extérieure ou une lumière intérieure assez proche d’une fenêtre pour être visible de l’extérieur. La lueur indique aux éventuels naufragés qu’ils peuvent trouver ici refuge.

D’autres ont préféré profiter de cette journée pour plonger dans la baie et y observer les poissons, anémones et autres éléments de la faune et de la flore du fjord.

Port de Seglvik
Le port de Seglvik © Le Pedre

L’emplacement idéal pour l’observation et pour nager avec les orques de Norvège

Comme je l’ai évoqué plus haut, Seglvik constitue un lieu stratégique pour l’observation des orques. Les autres opérateurs sont généralement basés un peu plus au sud, du côté de Skjervøy. Ils doivent souvent naviguer plus longtemps avant de trouver les orques, d’autant qu’il faut parfois pousser plus au nord de Seglvik.

Les orques nous attendent à Seglvik
Les orques nous attendent juste devant Seglvik © Andrea

Staff de choc

Le fonctionnement de Valhalla repose sur le respect des animaux. Toute l’équipe est vraiment parfaite, constituée de vrais passionnés qui connaissent leur boulot.

Nous nous sommes parfois retrouvés avec d’autres bateaux qui venaient dans le même but que nous. Plutôt que de les côtoyer, nous avons dans ce cas rapidement quitté la zone, pour ne pas gêner les animaux. Les orques sont suffisamment nombreuses dans la région pour que nous ne concentrions pas sur le même pod.

Le mot d’ordre de Valhalla est de ne pas les harceler et ce fut toujours respecté.

Orque dorsale Norvège

Équipement fourni

Certains organismes louent le matériel, en plus du séjour. Valhalla inclut tout : combinaison de plongée de 10 mm d’épaisseur, combinaison par-dessus pour naviguer, bottes, gants, masque, tuba et ceintures de plomb (pour les habitués de la plongée).

Au passage, les novices dont j’étais ont droit le premier jour à une leçon d’enfilage de la combinaison… et elle n’est pas superflue ! Revêtir une combi de plongée de 10 mm d’épaisseur, quand on n’a pas l’habitude, relève de l’exploit. Heureusement, on s’y fait vite.

Baleine à bosse en Norvège
© Gabriel

Logistique au top

Du point de vue logistique, les plongeurs sont logés chez l’habitant… sans l’habitant. Les villageois louent leur maison à Valhalla, en attendant l’été. L’hébergement est donc d’un grand confort.

Du côté des repas, mettons sur le compte du froid la voracité avec laquelle nous engloutissions la nourriture ! Au passage, bravo et merci à l’équipe qui travaille à terre, toujours aux petits soins. Les petits déjeuners sont pantagruéliques et variés.

Baleine à bosse dans le banc de harengs
© Gabriel

Pour le déjeuner à bord, casse-croûte, soupe et thé sont prévus. Si vous êtes affamé au retour, rendez-vous à la Whale House pour les gaufres ! Pour le dîner sous le lavvu (un tipi géant), nous nous sommes régalés de viande de renne et autres plats du cru.

Pour les amateurs, le sauna (avec baignade optionnelle dans la mer en sortant) et le jacuzzi à l’extérieur vous attendent tous les jours.

Bref, on n’a manqué de rien et l’ambiance fut festive de bout en bout ! Et puis la semaine s’est terminée et nous sommes remontés dans le ferry… des étoiles plein les yeux…

Voilà une expérience que je ne suis pas près d’oublier !

Pectorale baleine à bosse Norvège

Découvrez comment sont catalogués les épaulards dans l’article Photo d’orque Norvège : l’identification par Norwegian Orca Survey.

Voici encore quelques images pour finir en beauté !

Baleines à bosse et orques de Norvège © Gabriel

 

Dorsale baleine à bosse Norvège

Orque en mer de Norvège © Delmonte

Orques Norvège

Orques Norvège mer d'huile
© Dago

Orques et baleine à bosse en Norvège © Delmonte

Séchoir à harengs Norvège
Séchoir à harengs © Le Pedre

Orque Norvège Seglvik

Dorsale orque Norvège

Baleine à bosse qui sonde en mer de Norvège © Le Pedre

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Cet article comporte 8 commentaires

  1. Superbe reportage et le mot est faible. Merci pour ces somptueuses images qui donnent envie d’aller voir les orques de plus près

  2. Bonjour,
    Je travaille pour une compagnie d’observation de baleine de la région. Et je peux comprendre à quel point cet article vend du rêve. Pour autant, étant spectateur du “spectacle “ des plongeurs dans la région, et travaillant pour une entreprise qui met un point à respecter au maximum les cétacés, je me sens obligé de casser un peu l’image qui est présentée là.
    Tout d’abord , même si il est possible que l’entreprise en question se comporte convenablement, cette activité ouvre malheureusement la porte à des dérivés fréquente , avec des approches des cétacés franchement répugnante et qui mettent sérieusement en état de stress les animaux (approche à pleine vitesse de front, non respect de la limite de 50 m en vigueur dans le code de conduite norvégien …)
    De plus, le libre développement de cette activité fait que les plongeurs aujourd’hui pullulent dans les eaux et sont en haute saisons aussi nombreux que les orques ! Je vous encourage à visiter le groupe Facebook « Hvaler i nord » . Des articles édifiants sur le sujet y ont été publié.
    Enfin, sachez que le comté de Troms , qui légifère cette zone d’observation, a littéralement déclaré la nage illégale le fait de nager avec les cétacés. La législation norvégienne n’a pas encore sauté le pas pour en faire une loi, mais si tout va bien, les plongeurs seront bientôt interdit et les plongeurs priés de se rhabiller .
    Ainsi, j’encourage votre site à se renseigner sur les activités qu’il promeut. Les informations que je mets en avant sont tout ce qu’il y de plus officiel. Je suis d’accord que c’est un bel article, mais en réalité , tout amoureux des cétacés qui aurait sous les yeux ce sue j’observe réagirais de manière aussi vindicative que ce que je fais ici.

    1. Bonjour,
      J’entends vos diatribes sur les abus liés au whale watching, mais je ne vois pas le rapport avec cet article.

      1. Peut-être ne l’avez-vous lu qu’en diagonale, mais je n’ai pas à me « renseigner sur les activités qu’il [Valhalla] promeut », puisque j’ai passé une semaine à naviguer sur les eaux du fjord avec eux.
      2. J’explique justement que le bateau sur lequel j’étais n’a en aucun cas participé au harcèlement des orques. Nous avons au contraire quitté les zones, dès lors que plusieurs bateaux, petits ou gros, arrivaient.
      3. Comme vous l’indiquez, « la législation norvégienne n’a pas encore sauté le pas pour en faire une loi », donc je ne comprends pas ce que vous reprochez à un opérateur qui n’est pas hors la loi et adopte des comportements respectueux des animaux.

      Cordialement.

    1. Comme je le précise en début d’article, vous devez contacter directement Valhalla Orca Expedition dont vous trouverez facilement les coordonnées sur Facebook. Bon voyage 

  3. Bonjour,

    J adorerais approcher en snorkeling ces créatures magnifiques mais le coût pour quelques jours doit être onéreux!
    Merci de votre réponse

    1. Bonjour,

      La dépense est justifiée par la qualité des rencontres avec les orques et les baleines à bosse. Pour obtenir les tarifs précis, contactez Valhalla par l’intermédiaire de leur page Facebook.

      Je vous souhaite un bon voyage !

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