L’écholocalisation de l’orque est essentielle pour traquer les proies et lui permettre d’être au sommet de la chaîne alimentaire. Découvrez le décryptage de ce sens extrêmement sophistiqué.
Quand un groupe d’orques chasse le phoque crabier sur la banquise
Lorsqu’il s’agit de faire preuve d’inventivité, l’orque sait qu’elle peut compter sur sa famille unie pour mettre au point des techniques de chasse imparables. Dans l’Antarctique, c’est le phoque crabier qui fait les frais de cette union sacrée.
Découvrez le dossier complet Phoque crabier, tout savoir sur Lobodon carcinophagus.
Pas de refuge possible pour le phoque crabier sur la banquise
Le phoque crabier est le plus courant des pinnipèdes et sa population se compte en dizaines de millions d’individus. On estime qu’un phoque sur deux dans le monde est un crabier.
Comme son nom ne l’indique pas, le krill d’Antarctique représente sa nourriture préférée, et c’est tout naturellement dans cette région que l’on trouve la plus gros de sa population. Entre deux plongées, le phoque se repose sur la banquise.
La stratégie concertée des orques
L’orque est le prédateur suprême de la mer et pas une proie ne lui résiste. Quand une famille d’orques transientes croisant dans l’Antarctique repère un beau phoque crabier de près de 300 kilos qui a la mauvaise idée de faire une pause sur un morceau de glace à la dérive, ses membres se mettent en place pour dérouler un plan d’attaque implacable.
Comme en témoigne la vidéo du National Geographic, la routine est rôdée. Les orques encerclent leur proie et chacune à son tour effectue un mouvement de plongée, destiné à créer des vagues. En quelques minutes seulement, la mer qui était d’huile commence à onduler et le morceau de banquise tangue.
Les vagues créées par cette stratégie concertée commencent à submerger l’abri du phoque crabier qui ne dispose d’aucune prise, ni aucune cachette. Il glisse désespérément, avant de tomber à l’eau.
Le phoque crabier chassé par l’orque
Cette technique mise au point par les orques a été maintes fois observée. Elle se transmet de génération en génération et les jeunes y sont formés dès leur plus jeune âge.
L’article À la rencontre de l’orque type B vous en apprendra davantage sur les épaulards vivant dans l’Antarctique et sur leur spectaculaire technique de chasse.
Cet article comporte 0 commentaires