5 faits sur la communication sonore du béluga

Les bélugas sont des mammifères marins très sociaux de nos mers arctiques et nous commençons à peine à comprendre comment ils communiquent entre eux. Il s’avère qu’ils ont beaucoup de choses à dire !

Sommaire

1. Les bélugas émettent trois types de sons

Les bélugas émettent trois catégories de vocalisations : des sifflements (whistles), des appels (calls) et des clics d’écholocalisation (echolocation clicks).

2. Les bélugas utilisent le son pour « voir » sous l’eau

Les bélugas utilisent le son pour « voir » sous l’eau grâce à un processus appelé l’écholocalisation, semblable à celui des chauves-souris et de certains oiseaux des cavernes. Cela leur permet de chasser, d’éviter les obstacles et de se retrouver.

Lorsqu’ils chassent, ces clics d’écholocation rebondissent sur leur proie et fournissent une « vue » audible de leur cible, comme un scanner. Lors de leurs recherches sur les populations de bélugas, les scientifiques écoutent et utilisent les signaux d’écholocation pour identifier les zones d’alimentation dans leurs habitats.

3. Les bélugas utilisent le son pour se parler

Les bélugas utilisent des sons pour parler entre eux lorsqu’ils se déplacent. Bien que nous ayons distingué trois catégories de sons englobant leurs nombreux types de vocalisations, nous sommes encore loin de comprendre l’étendue de leurs capacités de communication.

4. Les bélugas s’avertissent mutuellement de la présence de prédateurs

On pense que les bélugas communiquent entre eux lorsqu’un prédateur, tel qu’une orque, se trouve à proximité. On ne sait toujours pas comment les bélugas communiquent cette information, mais les observateurs et la surveillance acoustique continuent de chercher une réponse à cette question.

5. L’étude de la communication des bélugas pour leur conservation

Les chercheurs utilisent la surveillance passive des vocalisations des bélugas pour mieux comprendre où se trouve une petite population de bélugas en voie de disparition dans le golf de Cook tout au long de l’année. Ces études acoustiques aideront les chercheurs à déterminer les zones d’habitat essentiel qui nécessitent une meilleure protection contre la pollution sonore et d’autres menaces potentielles. Elles aideront également les gestionnaires à trouver l’équilibre toujours difficile à trouver entre les activités humaines récréatives et commerciales près d’Anchorage, en Alaska.