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Le Tilikum’s Spirit : un projet en 2 étapes pour sauver nos cétacés français
Les photos de l’article représentent les orques du Marineland d’Antibes.
Cet article est proposé et rédigé par le collectif associatif Tilikum’s Spirit.
Sommaire
Présentation du projet :
Face aux dernières annonces de transfert des orques vers le Japon (le Marineland d’Antibes a confirmé chercher à relocaliser ses orques), nous avons mis en place un projet en deux étapes pour, en premier lieu, garder les orques en France et, en second lieu, tenter de les placer en enclos en mer.
Nous savons que l’idéal serait un sanctuaire, mais il n’y en a pas et il n’y en aura pas dans les prochains mois. Allons-nous laisser ces orques partir au Japon sans réagir ? Le Tilikum’s Spirit propose une solution pour garder les cétacés captifs en France.
Nos objectifs :
Conserver les cétacés captifs en France
Notre premier objectif est de ne pas laisser les orques et dauphins du Marineland d’Antibes partir vers d’autres parcs étrangers qui n’auront pas de conditions de vie aussi satisfaisantes que nous pourrions avoir en France.
Dans d’autres pays, la structure familiale des pods du Marineland d’Antibes ne sera certainement pas respectée. Les transférer, c’est accepter de les séparer alors que les cétacés entretiennent des liens très forts, poussant certains au suicide lors de ces séparations.
N’oublions pas :
- que les bassins du Marineland sont ouverts (il existe beaucoup de structures indoor), les cétacés sont à l’air libre, profitant du soleil (nécessaire comme pour nous à la synthétisation de certaines vitamines), de la pluie, du vent, etc. ;
- que ces bassins sont plus grands que la majorité de ceux présents dans les autres parcs, et que placer des cétacés dans des réservoirs plus petits avec des animaux inconnus serait une source de stress qui mettrait, là encore, en péril la survie des cétacés.
Sans compter que la plupart des pays détenant des orques captives permettent la reproduction, voire des programmes d’élevage comme des fermes d’orques en Asie. Que deviendra, par exemple, Wikie une fois transférée ? Une reproductrice à qui on retirera un à un ses petits comme c’est le cas là-bas…
Transformer la structure actuelle du Marineland en refuge et en centre de sauvetage
La loi de novembre 2021 permet aux refuges de conserver les espèces sauvages si ces dernières n’effectuent plus de spectacles. Ce sera notre cas. Les animaux seront sollicités pour leur bien-être, mais pas dans le cadre de représentations.
Conserver la structure du Marineland, ses emplois et ses retombées économiques
Le Marineland génère des retombées économiques importantes qui ne peuvent être négligées. Si nous voulons que les animaux soient une priorité, il ne faut pas les opposer à l’aspect économique, mais au contraire les placer au cœur de nos préoccupations pour conserver les emplois du Marineland et ses retombées économiques et touristiques.
La structure du Marineland serait détruite dans le cas d’une fermeture, alors que ces bassins pourraient permettre de mettre en place la première réserve marine française. Cette réserve marine terrestre permettrait l’accueil de cétacés et mammifères marins en difficulté. Actuellement, en France, aucune structure n’est capable d’accueillir des cétacés en difficulté.
Créer une première réserve marine
La France pourrait, grâce à la réhabilitation des installations, conserver les retombées économiques du Marineland, tout en mettant en place la première réserve marine sur terre et en mer, sur le modèle d’un refuge terrestre grâce à l’installation d’un enclos marin. Cette première permettrait d’assurer l’avenir des cétacés captifs français, mais également des cétacés en difficulté qui ne disposent actuellement d’aucun endroit pour être soignés en France. Cette réserve marine pourrait permettre de conserver la majorité des emplois du Marineland, voire d’en créer d’autres et de maintenir ses retombées économiques, toutefois sans faire performer des animaux, mais au contraire, en leur apportant notre aide et notre savoir.
Le Tilikum’s Spirit, un nouveau projet de sanctuaire ? Une demande de financement ?
NON ! Le Tilikum’s Spirit n’est rien de tout ça, c’est un projet construit pour le devenir et le bien-être des cétacés et animaux captifs du Marineland d’Antibes en France. Avec l’annonce des transferts des orques au Japon, les choses s’accélèrent et votre soutien devient primordial. Leur avenir est bien en danger, car, à la suite de la loi concernant la fin de la captivité des cétacés en France, tout n’a pas été pensé ; la loi ne s’est pas préoccupée de leur avenir ni de leur bien-être. Certes, nous n’aurons plus d’orques ni de dauphins en captivité en France, mais à quel prix ? Les transferts dans d’autres parcs – avec des conditions plus déplorables qu’en France, des bassins plus petits et des conditions météorologiques inconnues pour la plupart – seraient réellement dommageables pour ces animaux et pour l’image même de notre pays.
C’est pour cela que nous avons monté un projet en 2 étapes. Après de longues recherches auprès de personnes compétentes, nous savons que notre projet est viable et économiquement intéressant. Le gouvernement est prêt à aider financièrement les parcs marins si ces derniers proposent une solution.
C’est pourquoi, compte tenu des délais administratifs très longs en France, nous avons créé un projet permettant de réhabiliter le Marineland en le transformant en refuge et en pouvant ainsi garantir qu’aucun cétacé n’aura à quitter le territoire pour des conditions de vie plus médiocres dans d’autres pays.
La seule solution en attendant de pouvoir peut-être les replacer en mer, dans une réserve marine, est de réhabiliter le Marineland. Qu’entendons-nous par réhabiliter le parc ? Continuer les représentations ? Non. Nos objectifs sont d’améliorer les conditions de vie en assurant la réfection des bassins, avec notamment un réaménagement de certaines parties du parc. Par ailleurs, les cétacés pourront sensibiliser le public sur les méfaits de la captivité au travers de rencontres pédagogiques.
Les bassins ne seraient plus stériles, mais auraient une véritable vie marine, ce qui permettrait ensuite de replacer nos cétacés dans une réserve marine en mer, en les ayant déjà réhabitués physiquement et psychologiquement à leur milieu naturel.
Nous voulons dédier une partie du parc à d’éventuels sauvetages. Rappelez-vous Sedna, l’orque dans la Seine. Nous n’avions aucun lieu adapté en France pour l’accueillir et lui proposer une solution. Sans oublier Lys, le béluga dans la Seine, un lieu adapté aurait pu l’aider, mais nous ne disposions que d’une écluse pour un délai très limité.
Notre volonté d’intégrer une école vétérinaire spécialisée dans les cétacés permettrait de mettre en place de véritables recherches afin de protéger au mieux les cétacés en parc et en mer.
En parallèle, nous continuons toujours à travailler pour construire la première réserve marine en France. Oui, en France, nous avons déjà des aires marines protégées ; oui, mais elles ne peuvent pas réintroduire des animaux captifs et fermer des baies pour le moment.
De l’exploitation déguisée ?
Certainement pas, mais ce ne sera pas un sanctuaire non plus. Tout simplement parce qu’un sanctuaire est une option refusée par le gouvernement. Et nos orques sont nées en captivité, une tentative de les relâcher les conduirait à une mort certaine. C’est pourquoi nous avons réfléchi à une réserve marine : elle consistera à construire un enclos fermé en mer, des soins et un suivi 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, un accès au public avec la mise en place d’animations pédagogiques, ATTENTION pédagogiques et non des représentations déguisées. Nous avons en effet besoin de continuer à stimuler ces animaux très intelligents, car, même s’ils évoluent dans leur milieu naturel et qu’ils disposent de l’espace nécessaire pour une vie paisible, sans avoir à obéir à des ordres, ils ont besoin de voir du monde et d’être stimulés… mais pas exploités.
Qui sommes-nous ?
Nous sommes un collectif associatif monté autour de deux personnes qui ont élaboré le projet :
- Christine Ringuet, écrivain spécialisé des cétacés, dirigeante d’une association dédiée au sauvetage des équidés ;
- Lana Martins, éducatrice spécialisée, très impliquée dans la cause animale.
Qu’attendons-nous de vous ?
Un simple soutien, pour continuer à se battre avec des gens qui croient en nous, en notre projet et en ces animaux.
Nous vous invitons donc à partager l’information sur notre page Facebook Tilikum & co : défense des cétacés et à visiter notre page La transformation du Marineland d’Antibes en Refuge marin sur laquelle vous pouvez nous contacter.
Retrouvez l’histoire de l’orque qui a donné le nom de ce projet dans le livre « Tilikum, le crépuscule des orques » de Christine Ringuet.
j espere que vous aurez gain de cause. J ai suivi le parcours de Tilikum et suis de tout coeur avec votre projet. J etais agent de tourisme a Nice (American Express Travel agency) responsable , en autres activites celle de promoiuvoir les sites touristiques les plus marquants de la Riviera. Je n’ai jamais inclus de visite
au Marineland d’Antibes en dépit des sollicitations, bien trop choquee par les conditions de vie de ces cetaces. je n’ai jamais pu me resoudre à y mettre les pieds!!!
P.S. Mon pc disfonctionne et ma messagerie ne m est pas accessible pour le moment.
Bonjour,
Merci de votre soutien et de votre prise de position qui a dû demander beaucoup de courage dans votre vie professionnelle.
Le Tilikum’s Spirit a été pensé pour sauver les animaux, les sacrifier au nom d’une loi qui doit les protéger est impensable.
Bonne journée.
Christine et Lana
Pour nous contacter
tilikumspirit@gmail.com